Qui sommes nous ?
La Palabre est une organisation à but non lucratif qui oeuvre pour l'égalité des genres en Afrique et plus particulièrement au Sénégal où elle a son siège.
L'association lutte également contre toutes les formes de violences à l'encontre des populations vulnérables, principalement des femmes et des enfants. Elle se bat activement contre les pratiques culturelles néfastes telles que les mutilations génitales féminines (MGF), le mariage précoce et toutes formes de violences basées sur l'honneur.
Pour cela nous agissons auprès des populations vulnérables afin d'éveiller les consciences. L'éducation est pour nous la clé du succès, c'est pourquoi nous animons des séances de sensibilisation dans des établissements scolaires ainsi qu'auprès des collectifs de femmes. L'école du devoir nous permet d'offrir une chance de réussite scolaire pour la soixantaine d'élèves qui la fréquente et ainsi contribuer à l'amélioration du niveau de vie dans les milieux les plus démunis où la prévalence de ces pratiques reste élevée. Nous agissons aussi auprès des femmes et des jeunes filles qui ont subi ces violences afin de leur permettre de se reconstruire et de leur offrir une chance de réinsertion sociale.
Histoire
Ce projet est né de l’engagement de Madame Khady Koïta, femme sénégalaise originaire de Thiès et de son amie Els Leye, rattachée à l’Université de Gand (Belgique). C’est lors d’une Conférence sur les Pratiques Traditionnelles Néfastes, organisée par le Comité Inter Africain sur les Pratiques Traditionnelles à Dakar en 1997, qu’Els Leye et Khady Koïta se sont rencontrées une première fois. Depuis de très nombreuses années, Khady Koïta parcourt les routes et les pays et n’a de cesse d’alerter les populations et décideurs des souffrances générées par le poids des traditions, celles subies par les femmes et les enfants plus particulièrement. Ces pérégrinations l’amènent régulièrement à intervenir auprès de l’ONU au nom de La Palabre mais aussi d’autres organismes humanitaires.
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Nos objectifs
La Palabre a pour objectif de défendre les droits humains et de contribuer au développement des groupes les plus vulnérables dans la société, en particulier les femmes et les enfants en Afrique. La Palabre donne une grande priorité à l’éducation et la formation et s’oppose à toutes formes d’inégalités et de racisme ainsi qu’à toutes violences basées sur le genre, dont notamment les mutilations génitales féminines (MGF), les mariages précoces, les mariages forcés et les violences liées à l’honneur.
Ainsi, logiquement, l’association conteste toutes pratiques traditionnelles qui a un effet nocif physique, moral ou spirituel, et notamment sur la santé des femmes et des enfants. Elle oeuvre ainsi pour l'autonomisation des populations vulnérables.
Structure
La présidente et co-fondatrice de La Palabre avec son amie Els Leye, Mme Khady KOITA a longtemps été engagée dans la lutte contre les pratiques culturelles néfastes telles que les mutilations génitales féminines (MGF) et le mariage forcé, précoce. Elle est l'auteur du livre mutilée dans lequel elle raconte les violences qu'elle a subi dans son enfance, son mariage précoce ainsi que les violences conjugales. Militante pour le respect des droits des plus vulnérables dans plusieurs associations (GAMS france mutilation génitales, No Peace Without Justice) elle fonde l'association La Palabre en 2006 et mène de front ses activités de conférencière aux sein des nombreux organismes pour lesquels elle travail et la gestion de l'association tant en Belgique qu'au Sénégal.
La vice-présidente Mme Khady Sow DIOP, enseignante de formation, a enseigné l'espagnol dans un lycée pendant seize ans ans. Elle est aussi responsable du bureau genre dans le lycée Jules Sagna à Thiès. Sa rencontre avec Mme KOITA s'est faite au cours de ses activités d'autonomisation des filles et des femmes au sein du bureau genre. Pour elle La Palabre est un moyen d'élargir son champ d'actions et d'interventions ce qui lui permet de se sentir satisfaite après avoir aidé un individu, surtout une fille en état de détresse.
La secrétaire générale, Mme Fatimata AW, institutrice de formation, est aujourd'hui chargée de la cellule genre dans un lycée. Cette cellule agit notamment sur la sensibilisation des droits humains, les grossesses précoces et la vulnérabilité des jeunes filles. Elle s'est engagée pour La Palabre car l'association œuvrait pour les mêmes causes que celles qu'elle défendait déjà au travail. La vulnérabilité des populations et la prise en charge des violences faites aux femmes et aux jeunes filles sont ses terrains d'actions privilégiés: c'est pour cela qu'elle s'est engagée dans l'association!
Le trésorier M. Baba DIALLO travaille dans le milieu hospitalier où il connait la souffrance des plus vulnérables et principalement des femmes et des enfants. L'appel de l'engagement l'a poussé a rejoindre La Palabre afin d'agir pour le développement de son pays. De plus M. DIALLO a déjà une grande expérience car c'est la quatrième association pour laquelle il occupe le poste de trésorier.
Le responsable relations extérieures et coordinateur de l'école du devoir M. Ibrahima MBOUP est professeur de français dans un collège. Il s'est engagé dans La Palabre après avoir constaté qu'il menait déjà le même combat que Mme KOITA. Il souhaite transmettre son amour pour l'éducation et les valeurs qu'il a reçu. Pour lui les violences faites aux femmes et aux jeunes filles est un véritable combat humanitaire qui doit être mené avec passion et amour.
Aujourd'hui animateur de l'école du devoir, Modou Bousso DIOP est également un brillant lycéen. Il a commencé à donner des cours aux enfants du quartier avant même d’intégrer La Palabre. Depuis que la présidente de l'association leur a fourni un local pour les cours, l'école du soir n'a cessé de s'agrandir et Modou est présent tous les jours pour soutenir les 60 élèves de l'école. Grace à son soutient et à sa générosité, les résultats scolaires des enfants sont en hausse, mais il reste humble, sa seule motivation étant d'aider les enfants.
Conseillère médicale pour La Palabre, Mme Yacine KEITA exerce la profession de sage-femme ou elle oeuvre pour les femmes et parfois même des fillettes victimes de violence. Elle est engagée dans la lutte contre ces violences et qu'elle mènera jusqu'à son dernier souffle. Les violences faites aux femmes et aux jeunes filles la révolte tellement qu'elle serait prête à s'engager seule si La Palabre n’existait pas.
L'adjoint logisticien M. Amadou Gaye FALL est un étudient en logistique à l'université de Thiès. Il s'est engagé pour La Palabre car il aime travailler avec les enfants. Pour lui cet engagement permet d'offrir de meilleurs conditions de vie pour l'avenir des enfants qui représentent aussi l'avenir du pays.
La Palabre à l'étranger
La Palabre Belgique
Depuis sa création en 2006, l’antenne belge de La Palabre agit pour défendre les droits des populations vulnérables. Elle agit principalement au travers de sensibilisations, principalement sur les questions de l’excision et des mariages précoces et forcés, au sein des établissement scolaires afin de toucher un publique jeune.
Elle organise également des formations sur les questions des violences faites aux femmes et aux jeunes filles.
De plus elle est amenée à participer à des manifestations et à des événements sur les droits humain et principalement sur les droits des femmes et des enfants afin de faire connaitre ces problématiques auprès d'un large publique.
Notre équipe est aujourd'hui composée de :
Els Leye
Pascale Van de Wouwer
Fatoumata Togola
Boureima Ouedraogo
Contact La Palabre Belgique
téléphone :+32 489 294 289
mail :lapalabre@hotmail.com
La Palabre France
Depuis sa création, La Palabre France agit à sensibiliser les plus jeunes sur les sujets des violences et principalement sur l’excision et le mariage précoce au travers de séances de sensibilisations dans les établissements scolaire.
Elle met également en place des formations sur ces sujets et participe activement au plaidoyer pour lutter contre les violences faites aux femmes et aux jeunes filles, et plus particulièrement les pratiques culturelles néfastes.
D’autre part, elle s’engage également sur les questions d’éducation en apportant son aide aux élèves, en distribuant des fournitures scolaires pour les enfants de l’école du devoir au Sénégal. Elle s’est aussi fixée comme objectif de mettre en place des jumelages entre l’école du devoir au Sénégal et des établissements scolaires et des groupes et associations de jeunes. Le but de cet initiative est d’ouvrir l’esprit des enfants des deux continents, sur les réalités de vie de chacun.
Vous pouvez contacter La Palabre France à l’adresse suivante : lapalabrefrance@gmail.com
ou par téléphone contactez Isabelle Lemeunier au :
+33 6 80 94 93 56